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Mad skills et soft skills : quelles différences et quel rôle dans le recrutement ?
Le monde du travail évolue rapidement et les entreprises cherchent à identifier les talents capables de s’adapter, d’innover et de créer de la valeur. Dans ce contexte, les compétences comportementales occupent une place centrale dans les processus de recrutement et de mobilité interne. On parle souvent de soft skills, mais un autre terme a émergé ces dernières années : les mad skills. Si les deux notions sont complémentaires, elles ne recouvrent pas la même réalité. Comprendre leur différence est essentiel pour mieux les évaluer et les valoriser.
Les soft skills : le socle comportemental
Les soft skills, ou compétences comportementales, désignent les qualités humaines et relationnelles qu’un individu mobilise au quotidien. Elles regroupent, par exemple, la communication, la collaboration, la gestion du stress, la pensée critique ou encore la capacité d’adaptation.
Elles s’opposent aux hard skills, qui correspondent aux compétences techniques et mesurables. Un langage de programmation, une certification ou une expertise métier sont des hard skills ; savoir travailler en équipe ou résoudre un problème complexe sont des soft skills.
Dans le cadre du recrutement et de la mobilité interne, les soft skills sont devenus incontournables. De nombreuses études montrent qu’elles conditionnent la performance et l’engagement bien plus durablement que les seules compétences techniques.
Les mad skills : l’originalité et la singularité
Les mad skills, que l’on pourrait traduire par « compétences folles » ou « atypiques », désignent des talents ou expériences uniques, souvent acquis en dehors du cadre professionnel. Il peut s’agir de pratiques artistiques, sportives, associatives ou de parcours de vie atypiques qui révèlent une personnalité originale.
Par exemple, un candidat ayant pratiqué l’escalade à haut niveau développe une maîtrise du risque et une gestion du stress exceptionnelles. Une personne engagée dans un projet associatif peut démontrer une résilience et une capacité à fédérer dans des contextes complexes. Ces mad skills ne sont pas directement liées au poste, mais elles enrichissent le profil d’un talent et permettent de se démarquer.
Soft skills et mad skills : deux dimensions complémentaires
La différence entre soft skills et mad skills se situe dans leur nature et leur usage. Les soft skills sont transversales et attendues : toute organisation recherche des collaborateurs capables de coopérer, d’analyser et de s’adapter. Les mad skills, quant à elles, sont singulières et différenciantes : elles permettent de créer un profil unique, qui apporte une valeur ajoutée spécifique à l’entreprise.
En d’autres termes, les soft skills représentent le socle comportemental commun, tandis que les mad skills constituent la touche d’originalité qui peut faire la différence.
L’enjeu pour les entreprises
Dans un contexte de guerre des talents, savoir identifier et valoriser ces deux dimensions devient stratégique. Les soft skills assurent la compatibilité culturelle et la capacité à performer durablement. Les mad skills, elles, apportent de la créativité, de l’innovation et une capacité à penser différemment.
Cependant, ces compétences ne sont pas toujours visibles lors d’un entretien classique. Les biais cognitifs — comme l’effet halo qui fausse nos jugements — peuvent masquer la réalité. Il est donc crucial de recourir à des méthodes d’évaluation qui dépassent la simple impression.
L’approche Yuzu : mesurer et révéler les compétences comportementales
Chez Yuzu, nous avons conçu des solutions d’assessment gamifié qui plongent les candidats et collaborateurs dans des situations immersives inspirées du monde professionnel. Cette approche permet de révéler de manière scientifique et objective les soft skills, mais aussi de mettre en lumière certaines mad skills à travers des comportements atypiques ou innovants face aux défis proposés.
Grâce à l’immersion ludique, les talents vivent une expérience engageante qui valorise leurs forces, au-delà de leur parcours académique ou technique. L’entreprise bénéficie ainsi d’une évaluation fiable, qui réduit l’impact des biais cognitifs et enrichit sa vision des profils. Pour comprendre plus largement pourquoi il est essentiel de dépasser les méthodes traditionnelles, consultez notre analyse sur l’évaluation des soft skills en recrutement et sur l’usage du jeu comme outil de mesure.
Conclusion
Mad skills et soft skills ne s’opposent pas : elles se complètent. Les premières révèlent l’originalité et la singularité d’un talent, les secondes constituent le socle de sa réussite dans un collectif. En combinant les deux, les entreprises renforcent leur capacité à attirer des profils à la fois fiables et différenciants.
Avec son approche d’assessment gamifié, Yuzu offre une réponse innovante pour mesurer, révéler et valoriser ces compétences, afin de prendre des décisions RH plus justes et plus performantes.